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Impact de la mondialisation sur les inégalités humaines

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Impact de la mondialisation sur les inégalités humaines
19 avril 2012

image

favela-morumbi-sao-paulo

Source:  Google image.

Résumé:  Image montrant les différences sociales qu'il peut y avoir dans le monde.

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19 avril 2012

Illustration

clover

Source:  Image google.

Résumé:  Image illustrant les différences entre les pesonnes pauvres et les personnes plus aisées.

19 avril 2012

introduction

Les débats portant sur la libéralisation des échanges se sont considérablement renouvelés ces
dernières années. La question classique des gains de l'ouverture (savoir si l'ouverture crée
de la richesse dans un pays initialement fermé) est passée au second plan, pour deux raisons:

          - Elle ne dit rien du rattrapage des pays en développement. Si un pays gagne
globalement à l'échange, cela ne nous dit pas si le gain est suffisant pour qu'il
converge vers les pays plus développés.

          - D'autre part, une telle question ne tient pas compte de la distribution des revenus au
sein des pays. Ceci est problématique, car si la mondialisation est porteuse d'une faible
croissance du revenu et d'une forte aggravation des inégalités, le second phénomène
peut compenser le premier et les conditions de vie des plus défavorisés peuvent se
dégrader, alors même que le pays est en moyenne gagnant.


Le débat publique et scientifique porte aujourd'hui plus spécifiquement sur une autre
question, celle de la répartition des richesses créées par la mondialisation. Seule une étude
des inégalités peut nous dire qui seront les gagnants et les perdants de la mondialisation, ces
derniers étant ceux qui n'ont pas su ou pas pu tirer parti des opportunités nouvelles offertes
par l'ouverture.

 

source et adresse:  bercy.gouv.fr/fonds_documentaire/TRESOR/etudes/mondialisation_inegal_francais.pdf

résumé: 

 

19 avril 2012

résumé

L’évolution des inégalités entre pays ("between" traduction "entre")et au sein des pays ("within" traduction "dans") est
préoccupante sur le long terme : au cours du siècle, les inégalités ont augmenté de façon très
sévère, du fait des écarts de taux de croissance entre pays. En niveau, les inégalités mondiales
ont des proportions très supérieures à ce qu'on a vu dans le passé.

Dans l'opinion publique, ce creusement des inégalités est souvent attribué à la mondialisation.
Le rapport porte un jugement plus nuancé sur l'ouverture, qui est avant tout un puissant
vecteur de développement. Encore faut il préciser ce qu'on entend par ouverture: il existe
différentes manières de s'ouvrir et toutes n'ont pas le même effet sur les inégalités. Quelles
sont les caractéristiques de l'ouverture "gagnante", celle qui stimule la croissance sans
aggraver les inégalités internes?

Inégalités "between".


1)  En ce qui concerne les inégalités "between", il est difficile d'établir une relation claire entre
intensification des échanges et évolution des inégalités de revenus entre pays :
     - selon les théories, l’ouverture aux échanges a des effets très différents sur la
croissance et donc sur les inégalités internationales.
     - empiriquement, il est difficile d’isoler l’effet de l’ouverture sur les inégalités, de
nombreuses autres facteurs affectant les inégalités.


2) Si l’ouverture a des effets ambigus, c’est sans doute qu’il y a différents types d’ouverture
qui n’ont pas le même impact en termes de réduction des inégalités "between". La question
pertinente est donc celle de la nature de l'ouverture (et non la question de savoir si on ouvre
ou pas).


3) Le rapport discute plusieurs critères que l’ouverture doit respecter pour favoriser le
rattrapage des pays en développement :

     - Une ouverture solide: une bonne gouvernance et des institutions adéquates sont
nécessaires pour bien encadrer le choc qu'est l'ouverture.
     - Une ouverture diversifiée avec une recherche de spécialisations porteuses.
     - Une ouverture progressive, notamment sur le plan financier.
- Une ouverture réciproque, qui garantit des débouchés aux pays pauvres dans les pays
riches.
- Une ouverture accompagnée par une aide au développement mieux allouée et mieux
utilisée.

 

Source, adresse:  bercy.gouv.fr/fonds_documentaire/TRESOR/etudes/mondialisation_inegal_francais.pdf

Résumé: 

 

19 avril 2012

inégalités internationales

Depuis 30 ans environ, la mondialisation ne semble pas conduire à une réduction générale des inégalités entre pays . En effet, si la croissance des pays en développement a été globalement forte, elle a été également très inégale, selon les pays et les continents et . L'évolution des pays asiatiques, et notamment de la Chine, suffit à influencer les statistiques internationales . Il ne faut cependant pas oublier les autres pays, en particulier les Pays les moins avancés (PMA).

Comment analyser ces évolutions, dans une certaine mesure contradictoires. Les inégalités entre pays sont pour partie liées à la mondialisation : les relations économiques internationales ne profitent pas de façon égale à tous les pays, certains gagnant plus que d'autres. Les gains de l'échange sont donc inégalement répartis entre pays . De même, les pays sont inégalement attractifs pour les Investissements directs à l'étranger (IDE) . Enfin, les élites et les gouvernement des pays ont aussi leur part de responsabilité .

Source et addresse: alternatives-economiques.fr/mondialisation-et-inegalites---parc_fr_art_1_26796.html

résumé: ce document nous explique comment depuis 30 ans la mondialisation ne semble pas à réduire les inégalités entre les pays.

 

 

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19 avril 2012

inégalités internationales

        Des calculs du CEPII (Bensidoun, Chevallier, Gaulier, 2001), utilisant les mêmes
conventions soulignent que la réduction de l’inégalité internationale résulte largement de la forte
croissance que connaît la Chine. En omettant la Chine, la baisse de l’inégalité internationale
dans les décennies 80 et 90 se transforme en légère hausse.
Un chiffre global en matière d’inégalités internationales est en vérité de peu d’intérêt, car il
dépend très fortement de méthodes de calcul : choix du taux de change et de la pondération.
Selon les cas, les résultats diffèrent significativement, même si les tendances, elles, divergent
moins. Ce qui est en revanche certain, c’est que certaines inégalités internationales
s’accroissent, tandis que d’autres se réduisent. Ainsi le rapport entre le PIB/ha des 20 pays les
plus riches et celui des 20 pays les plus pauvres est passé de 17 en 1960 à 37 en 1996. Mais en
1960, les 20 pays les plus pauvres ne représentaient que 5 % de la population mondiale. En
revanche, durant les décennies 80 et 90, l’Asie est en rattrapage.


Croissance annuelle du PIB/ha Population 1999 en
millions:

Monde 0,9 0,5 5 975
Pays Riches 2,5 1,9 891
Europe de l’est et Asie centrale 1,5 -2,9 475
Moyen orient et Afrique du nord -1,1 0,8 290
Amérique latine -0,3 1,7 509
Afrique sub saharienne -1,2 -0,2 642
Asie de l’est et pacifique 6,4 6,1 1 837
Asie du sud 3,5 3,8 1 329



Il est donc incontestable, même en tenant compte des erreurs éventuelles de mesure, qu’en Asie
un ensemble de pays comprenant 3,2 milliards d’individus, soit plus de la moitié de la
population mondiale, est engagé depuis au moins 20 ans dans un processus de rattrapage des
pays riches, mesuré par une croissance plus rapide de leur revenu par habitant moyen, ce dernier
terme, « moyen », étant évidemment essentiel. En revanche, toujours selon le même critère, des
continents entiers s’enfoncent, ce qui n’exclut pas qu’en leur sein, certains pays fassent mieux
que d’autres. En particulier, la position de l’ensemble des Pays les Moins Avancés (PMA , selon
la définition de la Banque Mondiale : pays à revenus inférieurs à 1000 $ PPA en 1965) s’est
dégradée : leurs revenus par habitant ont cru moins vite que la moyenne mondiale dans les
années 80 et 90. Pour beaucoup, ils ont même diminué, comme si ces pays étaient pris dans une
« trappe de pauvreté ».


Source : Banque Mondiale, World Development Report. 200/2001. Calcul à partir des tableaux 3 et 11 de : Selected World
Development Indicators.

 résumé: montrant quelques chiffres sur la croissance annuelle du PIB/h

 

19 avril 2012

inégalités humaines

L'idée très répandue que les inégalités augmentent dans le monde est la conséquence de nombreuses erreurs méthodologiques de la part d'un grand nombre d'analystes, notamment parmi les fonctionnaires des institutions onusiennes telles que le Programme des Nations Unies pour le Développement Humain.

Le 25 août 2005, l'ONU a publié un rapport intitulé "Rapport sur la situation sociale dans le monde en 2005 : la crise de l'inégalité" accompagné d'un communiqué de presse qui résumait les principales démonstrations du rapport. Le communiqué de presse était intitulé "Les inégalités dans le monde sont plus prononcées qu'il y a 10 ans, selon un rapport de l'ONU". Le problème est que le communiqué ne démontrait en rien ce qu’il affirmait dans le titre. Il déclarait simplement que « Les inégalités entre les pays sont allées de pair avec la mondialisation ». Mais ça ne veut pas dire que les inégalités entre les individus ont augmenté.
Et voilà tout le problème. Les statistiques couramment utilisées pour les inégalités sont faussées : elles se contentent de comparer les pays au lieu de comparer les hommes. Or tous les pays ne possèdent pas le même nombre d’habitants ! Ainsi, par exemple, la Chine qui possède 1,3 milliards d’habitants est comptée au même titre que le Gabon qui en compte 1000 fois moins ! Le résultat d’une telle étude ne peut être que grotesque !

Un meilleur calcul serait de pondérer chaque pays en fonction de sa population, ce qui nous donnerait une idée de l’évolution des inégalités entre les êtres humains et non pas entre les pays (ce qui n’a aucun sens). C’est ce qu’a fait Xavier Sala-i-Martin, professeur d’Economie à l’Université de Columbia, l’un des économistes les plus cités de la planète. Ses conclusions sont claires : les inégalités entre les hommes ont diminué continuellement depuis 1978.

Dans le schéma ci-dessous, on observe deux courbes correspondant aux deux méthodes de calcul de l’inégalité :

  • La courbe noire montre l’inégalité entre les pays (méthode PNUD)
  • La courbe verte montre l’inégalité entre les pays pondérée en fonction de leur population (méthode Sala-i-Martin)
medium_inegalites.jpg
 

On observe que, bien que les inégalités entre les pays augmentent, il y a en réalité un plus grand nombre d’être humains qui vivent dans un pays qui a réduit ses inégalités par rapport aux plus riches de la planète. Cette conclusion n’est pas surprenante, surtout lorsqu’on sait que la Chine et l’Inde qui a elles deux représentent 2,4 milliards d’individus ont réduit leurs inégalités.

 

/liberalismeexplique.hautetfort.com/archive/2007/03/01/inegalites-entre-les-humains-et-pourtant-elles-diminuent.html

Résumé: ce document montre les deux méthodes de calcul de l'inégalité

 

 
17 avril 2012

Qu'est ce que l'inégalités?

Parler d'inégalités, c'est à la fois préciser l'objet de ces inégalités (inégalités de quoi) et les
sujets concernés (inégalités entre qui).


Inégalité "between", "within" et globales


On distingue d'abord trois concepts d'inégalité selon les populations considérées:


   - On désigne par le terme d'inégalités "within" (ou internes ou intra-pays) les inégalités
au sein d'un même pays entre ses habitants. C'est en ce sens qu'on emploie le terme
d'inégalités si on dit que les disparités de revenus diminuent ou augmentent en France.


   - Ensuite, on parle d'inégalités "between" (ou internationales ou inter-pays) pour
désigner les inégalités entre pays, mesurées par les différences de PIB par habitant
entre pays. C'est le concept mobilisé quand on se demande si les pays en voie de
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développement convergent ou non vers les pays industrialisés ou quand on veut
comparer les niveaux de vie entre pays1.


- Enfin, le terme d'inégalités "globales" ou "mondiales" combine les deux précédents
concepts; il désigne l'inégalité (de revenu par exemple) entre tous les individus du
monde, quel que soit leur pays d'origine. On mesure donc les inégalités mondiales
comme les inégalités internes mais en prenant comme objet la population mondiale.
Les effets de la mondialisation sur les inégalités mondiales sont sans doute les plus
intéressants à étudier mais aussi les plus difficiles à évaluer. Des configurations complexes
peuvent voir le jour: les inégalités mondiales peuvent diminuer alors que les inégalités
s'aggravent dans les pays pauvres, si le taux de croissance de ces pays est suffisamment fort;
dans ce cas, l'aggravation des inégalités "within" est plus que compensée par la réduction des
inégalités "between".


Remarque 1:  On estime qu'aujourd'hui les inégalités mondiales ont principalement pour
origine les inégalités entre pays; seul un tiers de celles-là s'expliqueraient par les inégalités
intra-pays2.


Remarque 2:  Il n’est pas toujours pertinent de distinguer inégalités internes et internationales.
Par exemple, les inégalités internationales sont en partie liées à la mobilité des facteurs (fuite
des forces vives des pays pauvres vers les pays riches) ; or la fuite des travailleurs qualifiés
réduit la base fiscale dans les pays plus pauvres, ce qui limite l’ampleur des politiques de
redistribution et accroît les inégalités internes de ces pays. Inversement, des inégalités internes
excessives peuvent entraver la croissance de certains pays et accroître les inégalités
"between".

résumé:  Définition de l'inégalités dans le monde.

source: Contribution au séminaire du G-20, Sydney 27,28 mai 2002.

17 avril 2012

Qu'est ce que la mondialisation?

 

Ce mot est aujourd'hui dans toute les bouches et sonne bien souvent comme une fatalité qui s'abat sur la planète. Eh oui, c'est la mondialisation ! C'est comme ça, on ne peut rien y faire !
On croit rêver. En ce début de 21ème siècle, la mondialisation semble relever d'un phénomène surnaturel qui échappe à la raison si on en juge le comportement de bien de nos concitoyens.

Que la mondialisation signifie la circulation des informations, des marchandises et des personnes à travers le monde, alors pas de quoi en faire une histoire !
Les échanges d'un bout à l'autre de la planète ne datent pas d'hier même si aujourd'hui on constate une forte augmentation de ces échanges sous le coup du développement technologique.

La mondialisation, vue sous cet angle, ne s'applique guère aux êtres humains. La liberté de circulation pour les marchandises, pas pour les hommes : que des hommes et femmes, fuyant la misère, des dictatures ou des guerres civiles à la recherche d'un travail, s'avisent de vouloir rejoindre des pays plus riches, et aussitôt les gouvernements de ces pays dressent un arsenal juridique pour mieux les rejeter.
C'est de cela que témoigne aujourd'hui la lutte des sans-papiers ; sans-papiers qui subissent l'acharnement du gouvernement de la gauche plurielle.

Derrière le mot mondialisation se cache une organisation de la production et de la circulation de ses produits. La mondialisation est un mot bien pratique qui suggère un nouvel ordre mondial mais qui prend soin d'éviter de le décrire.
La mondialisation masque en fait la prise de contrôle de la planète par les grands groupes industriels et financiers privés.
La mondialisation avance à couvert et se pare d'une respectabilité en se glissant dans les habits de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce), du FMI (Fonds Monétaire International), de la Banque Mondiale, etc.
Ces entreprises mondiales se font bien sûr aider par les gouvernements.

Pour s'en convaincre, il faut se souvenir des mesures adoptées par les gouvernements français : indépendance de la Banque Centrale et privatisation massive en cours de tous les services publics par des gouvernements dits de gauche, n'ayant de socialiste ou de communiste que le nom. C'est l'abandon par l'Etat de gestion du bien commun ; la privatisation de l'eau est un des exemples les plus flagrants du vol d'un bien commun par les firmes.

Dans ce cadre, sous couvert de la construction européenne, on mondialise à tour de bras ; aujourd'hui par exemple, c'est une directive européenne concernant la libéralisation des services postaux européens qui est sur le point d'être présentée au conseil des ministres et au parlement européen. Comme le savent parfaitement les personnels, "les conséquences en terme d'emploi et de qualité des services rendus aux usagers sont désastreuses : la moitié des bureaux fermés en Finlande par exemple, des dizaines de milliers de suppression d'emplois et des augmentations de tarifs pouvant dépasser 70% pour les particuliers, seules les grandes sociétés y trouvant leur compte" (SUD-PTT).

Face à cette mondialisation destructrice dont le seul objectif est le profit pour quelques-uns, l'attitude fataliste dont témoignent bien des discours est contredite par les luttes de résistance à cet ordre destructeur de toutes les richesses d'une planète "limitée".

Après l'échec de l'AMI, les mobilisations de Seattle, qui ont rassemblé des milliers manifestants venus de tous les coins du monde, ont fait reculer pour un temps les projets des gouvernements et des firmes capitalistes. L'extraordinaire écho rencontré depuis l'été 1999 par l'action symbolique du " démontage " du McDonald's de Millau est un signe d'encouragement ; José Bové, éleveur de brebis sur le Larzac, incarcéré à la suite de l'action de Millau a été libéré à l'issue d'une campagne de mobilisation à l'échelle internationale.

Le 30 juin 2000 a lieu le procès des militants impliqués dans le démontage du McDonald's. Nul doute que l'appel au rassemblement lancé par le Comité de soutien permettra de faire de ce rassemblement un moment de convergence des luttes contre la mondialisation libérale et des résistances à la répression du mouvement social.

Résumé:  Définition de la mondialisation.

Source:  Contribution au séminaire du G-20, Sydney le27,28 mai 2002.

 

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